1 000 Tracteurs a paris
27 novembre 2019
Le 27 novembre 2019, en Seine-et-Marne, près de 300 tracteurs du département mais aussi de l'Oise, l'Aisne, la Marne, l'Aube, l'Yonne et le Loiret, se sont rassemblés sur différents points de rendez-vous pour rejoindre ensemble la capitale. Cinquante tracteurs sont partis sur l’A5 depuis Saint-Germain Laxis, quatre-vingts sur l’A6 depuis Ury, quatre-vingts sur la N2 depuis Mitry-Mory et quatre-vingt-dix sur l’A4 depuis Coutevroult.
Chaque convoi a été encadré par les forces de l’ordre tout au long du trajet jusqu’à Paris. Au fil de la matinée, 335 kms de bouchons se sont formés petit à petit. Vers 9 heures, tous les convois ont atteint le périphérique par plusieurs portes. Le mauvais temps ce jour-là a permis de réunir un grand nombre d’agriculteurs dont les récoltes de betteraves et semis de blé, rendus compliqués par les conditions météorologiques, ne leur dégagent que peu de temps. Les agriculteurs présents viennent dénoncer, entre autres, les distorsions de concurrence et les conséquences de la loi Egalim et des ZNT.
Le Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a affirmé dès 9h30 sur Europe 1 soutenir cette manifestation. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile de France, a dénoncé les blocages tout en demandant au gouvernement de tenir ses engagements.
A 11 heures, une centaine d’agriculteurs s’est rendue à pied sur les Champs-Elysées pour bloquer l’avenue, où ils ont déversé de la paille.
A différentes portes du périphérique intérieur, les agriculteurs ont bloqué les automobilistes, les réduisant à circuler sur une seule voie.
En fin d’après-midi, des représentants de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont été reçus à l’Elysée pour rencontrer le Ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume.
Alors que la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a demandé la suspension du mouvement, certains agriculteurs ne se voyaient pas renoncer à la mobilisation, estimant « qu’il n’y a pas vraiment d’avancées » et se voyaient même rester sur place cette nuit-là.
Ce n’est que vers 22 heures que les convois ont levé le camp, en n’ayant finalement jamais atteint l’avenue Foch, où les CRS les attendaient de pied ferme derrière un barrage.
Cette journée s’est clôturée comme elle a commencé pour les agriculteurs, dans le calme et le respect de leurs concitoyens, en gardant espoir que le gouvernement annoncera des décisions concrètes très prochainement. Ils seront notamment reçus par le Premier ministre, Edouard Philippe, le 3 décembre prochain.
Chaque convoi a été encadré par les forces de l’ordre tout au long du trajet jusqu’à Paris. Au fil de la matinée, 335 kms de bouchons se sont formés petit à petit. Vers 9 heures, tous les convois ont atteint le périphérique par plusieurs portes. Le mauvais temps ce jour-là a permis de réunir un grand nombre d’agriculteurs dont les récoltes de betteraves et semis de blé, rendus compliqués par les conditions météorologiques, ne leur dégagent que peu de temps. Les agriculteurs présents viennent dénoncer, entre autres, les distorsions de concurrence et les conséquences de la loi Egalim et des ZNT.
Le Ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, a affirmé dès 9h30 sur Europe 1 soutenir cette manifestation. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile de France, a dénoncé les blocages tout en demandant au gouvernement de tenir ses engagements.
A 11 heures, une centaine d’agriculteurs s’est rendue à pied sur les Champs-Elysées pour bloquer l’avenue, où ils ont déversé de la paille.
A différentes portes du périphérique intérieur, les agriculteurs ont bloqué les automobilistes, les réduisant à circuler sur une seule voie.
En fin d’après-midi, des représentants de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont été reçus à l’Elysée pour rencontrer le Ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume.
Alors que la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, a demandé la suspension du mouvement, certains agriculteurs ne se voyaient pas renoncer à la mobilisation, estimant « qu’il n’y a pas vraiment d’avancées » et se voyaient même rester sur place cette nuit-là.
Ce n’est que vers 22 heures que les convois ont levé le camp, en n’ayant finalement jamais atteint l’avenue Foch, où les CRS les attendaient de pied ferme derrière un barrage.
Cette journée s’est clôturée comme elle a commencé pour les agriculteurs, dans le calme et le respect de leurs concitoyens, en gardant espoir que le gouvernement annoncera des décisions concrètes très prochainement. Ils seront notamment reçus par le Premier ministre, Edouard Philippe, le 3 décembre prochain.