Portrait de guillaume chantereau
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Guillaume Chantereau, j’ai 27 ans. Je me suis installé sur la commune de Faÿ-les-Nemours en janvier 2016 avec mon père, qui partira à la retraite d’ici un an et demi. Nous avons un atelier grandes cultures et des poules pondeuses biologiques élevées en plein air. Ma compagne travaille avec nous et nous employons un apprenti en BAC PRO CGEA. Je suis également co-président du canton JA de Château-Landon (Seine-et-Marne) et également membre du conseil municipal de la commune. |
Peux-tu nous présenter ton exploitation ?
L’exploitation est divisée en deux structures différentes de 157 et 250 hectares. Nous produisons : blé, orge, colza, betterave et des framboises de plein champ vendues à des restaurants et pâtisseries du département. Pour ma première récolte, les rendements catastrophiques engendrés par les aléas climatiques de 2016 m’ont amené à réfléchir à une diversification pour sécuriser mes revenus. Durant mes études et notamment en BTSA ACSE j’ai toujours eu pour support des exploitations agricoles avec des volailles. Mais c’est en mai 2017, lors d’une formation à la chambre d’agriculture sur le thème de la diversification et après la visite d’une exploitation avec des poules pondeuses élevées en plein air, que le projet est né. Je suis jeune, c’est maintenant qu’il faut se lancer. Début octobre 2019, après plus de deux ans de démarches, 24 000 poulettes sont arrivées. Elles sont réparties dans deux bâtiments et auront très prochainement accès à dix hectares de parcours enherbés. Trois jours maximum après leur ramassage, les œufs seront commercialisés dans les grandes surfaces et épiceries de la région par le groupe CDPO (Conditionnement, Distribution et Production d'œufs) via la marque « pleine forme » et plusieurs marques distributeurs.
Comment vois-tu l’avenir de l’exploitation ?
La demande du consommateur envers les produits locaux ne cesse d’augmenter. Réfléchir à l’échelle régionale est une démarche importante pour moi. Cet hiver, 2 000 arbres fruitiers seront plantés (pommiers, poiriers, châtaigniers, noyers et figuiers). J’ai privilégié des variétés rustiques produites dans la région. Les fruits seront commercialisés à l’état brut d’ici trois ans en vente directe. A plus long terme, on réfléchit à faire transformer nos fruits et nos poules de réforme par une conserverie du secteur pour maitriser la filière de A à Z. Un distributeur automatique prendra bientôt place sur l’exploitation pour vendre une partie de nos œufs, nos futurs fruits et d’autres produits de producteurs voisins.
L’exploitation est divisée en deux structures différentes de 157 et 250 hectares. Nous produisons : blé, orge, colza, betterave et des framboises de plein champ vendues à des restaurants et pâtisseries du département. Pour ma première récolte, les rendements catastrophiques engendrés par les aléas climatiques de 2016 m’ont amené à réfléchir à une diversification pour sécuriser mes revenus. Durant mes études et notamment en BTSA ACSE j’ai toujours eu pour support des exploitations agricoles avec des volailles. Mais c’est en mai 2017, lors d’une formation à la chambre d’agriculture sur le thème de la diversification et après la visite d’une exploitation avec des poules pondeuses élevées en plein air, que le projet est né. Je suis jeune, c’est maintenant qu’il faut se lancer. Début octobre 2019, après plus de deux ans de démarches, 24 000 poulettes sont arrivées. Elles sont réparties dans deux bâtiments et auront très prochainement accès à dix hectares de parcours enherbés. Trois jours maximum après leur ramassage, les œufs seront commercialisés dans les grandes surfaces et épiceries de la région par le groupe CDPO (Conditionnement, Distribution et Production d'œufs) via la marque « pleine forme » et plusieurs marques distributeurs.
Comment vois-tu l’avenir de l’exploitation ?
La demande du consommateur envers les produits locaux ne cesse d’augmenter. Réfléchir à l’échelle régionale est une démarche importante pour moi. Cet hiver, 2 000 arbres fruitiers seront plantés (pommiers, poiriers, châtaigniers, noyers et figuiers). J’ai privilégié des variétés rustiques produites dans la région. Les fruits seront commercialisés à l’état brut d’ici trois ans en vente directe. A plus long terme, on réfléchit à faire transformer nos fruits et nos poules de réforme par une conserverie du secteur pour maitriser la filière de A à Z. Un distributeur automatique prendra bientôt place sur l’exploitation pour vendre une partie de nos œufs, nos futurs fruits et d’autres produits de producteurs voisins.